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Etude : le montant des primes des 32 équipes du Mondial-2014

La Coupe du Monde vient de prendre fin sur une belle victoire de l'Allemagne. L'heure des bilans a donc sonnée ! Aujourd'hui, nous vous proposons une étude sur le montant que chaque équipe recevra pour sa participation à la Coupe du Monde (données de l'étude accessibles ici).

Comme nous vous l'annoncions en décembre 2013, les dotations de la FIFA ont augmentées de 37 % entre l'édition 2010 et l'édition 2014, passant de 420 millions de dollars à 576 millions de dollars (USD). Cette augmentation permet à la de partager une enveloppe de 358 millions de dollars (USD) entre les 32 équipes ayant pris part à la compétition, en fonction de leurs résultats (victoire finale, finaliste, 3ème place, 4ème place, quart de finaliste, huitième de finaliste, élimination au 1er tour).

C'est évidemment l'Allemagne qui touchera la plus grosse part du gateau (voir tableau ci-dessous), avec une enveloppe de 35 millions de dollars (USD) pour sa victoire finale. L'Argentine touchera quant à elle 25 millions de dollars (USD), les Pays-Bas 22 millions et le Brésil 20 millions. Maigre consolation pour le pays organisateur, humilié deux fois de suite chez lui face à des équipes européennes. La France, touchera quant à elle 14 millions de dollars (USD) pour sa participation aux quarts de finale. Ainsi, les joueurs devraient toucher 133 000 €, comme l'avait annoncé en décembre le président de la .

Ajoutez à cela que chaque équipe nationale qui participe à la coupe du monde touchera 1,5 million de dollars US (environ 1,1 millions d'euros) afin de couvrir ses frais de préparation à la compétition.

Il est également intéressant d'observer la répartition du montant qui est distribué aux équipes nationales en fonction de leur confédération de rattachement, et ce afin d'observer le poids que peut représenter chaque zone dans cette allocation des ressources. Ainsi, nous pouvons noter, via le graphique ci-dessous que la zone récupère 44 % de l'enveloppe globale de 358 millions de dollars (USD), quand la zone Afrique (CAF) n'en récupère que 11 % ou la zone CONCACAF (Amérique du Nord, centrale et caraïbes) n'en récupère que 12 %.

Modérons toutefois, puisque le montant global de l'enveloppe par confédération dépend du nombre d'équipes qualifiées. En observant les moyennes allouées à chaque confédération, c'est la zone CONCACAF (Amérique du Sud), qui récupère la plus grosse enveloppe moyenne avec plus de 14 millions. Ce montant reflète ainsi le bon parcours des équipes sud-américaines sur leur propre continent. La zone Asie (AFC) arrive quant à elle bonne dernière, compte tenu du parcours chaotique de ses 4 sélections avec une enveloppe de 8 millions de dollars (USD) pour chacune de ses équipes nationales (Australie, Iran, Japon, Corée du Sud).


Enfin, derniers chiffes qui permettent de refléter le « parcours » des équipes qualifiées en huitième suite à la phase de poules. Le groupe G est bien évidemment le groupe qui draine la plus grosse enveloppe, compte tenu du parcours de l'Allemagne. Et finalement, le groupe D, que l'on qualifiait du groupe de la mort, et qui comptait à lui seul le plus grand nombre de victoires en coupe du monde, touchera le plus petit montant avec les groupes C, E (celui de la France) et H.

Ce type d'étude ouvre une réflexion plus globale sur les retombées financières d'une participation de la Coupe du Monde pour chaque équipe nationale. Si ici nous avons analysé la répartition stricte des dotations de la FIFA, et donc les retombées directes, calculées sur la performance finale de l'équipe durant la compétition, il serait intéressant de détailler l'impact financier indirect d'une participation au Mondial. Dans ce cadre, il conviendrait d'analyser, pour chaque équipe, les conséquences sur les contrats de sponsoring, de partenariats, de publicité, etc. Enfin, les impacts financiers d'une participation au Mondial ne se borne qu'au cas des équipes ; c'est aussi pour les joueurs l'opportunité de revaloriser leur salaire suite à leur exposition mondiale, ou encore pour les clubs qui peuvent réaliser de belles plus values sur les joueurs qui ont brillé durant la compétition (il suffit de voir les chiffres exorbitants annoncés pour le meilleur buteur du tournoi, James Rodriguez).


Les données sur lesquelles nous appuyons notre étude sont accessibles et téléchargeables gratuitement via les liens suivants (et où les montants sont convertis en euro, cours du 14 juillet, date de notre étude) :

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À propos Bryan Coder

Passionné de football et économiste de formation, je suis spécialiste en veille stratégique. Je mets à contribution mon profil de « veilleur-analyste » afin de décrypter les stratégies mises en place par les acteurs de l’économie du football pour assurer leur développement, leur compétitivité et leur attractivité.

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